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et pour le concours junior

Kailla

22 août 2005 1 22 /08 /août /2005 00:00

L'or bleu au coeur d'une conférence internationale



Comment garantir de meilleures ressources en eau dans le monde ?

Comment gérer ce bien si précieux, à la fois source de vie et de destruction ?

Ce sont quelques-uns des thèmes ambitieux qui seront abordés cette semaine en Suède lors d'une conférence internationale sur l'eau. Cette 13ème édition réunit des experts d'une centaine de pays. L'Inde et la Chine régulièrement meurtries par des inondations estiment que le modèle occidental de gestion de l'eau n'est pas forcément adapté aux pays en développement. De l'avis général, une meilleure eau et un meilleur système sanitaire épargnent des vies et de l'argent. Infrastructures, climats, agriculture, pollution seront donc au coeur des débats.

Selon l'ONU, plus d'un milliard de personnes dans le monde sont actuellement privées d'eau potable. Et les prévisions sont pessimistes: en 2050, 1 personne sur 4 vivra dans un pays affecté par des pénuries d'eau douce.

merci à euronews pour ces informations

Qu'en pensez-vous?

 
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commentaires

V
d' avoir traversé des régions asséchées cette année pour les vacances, je dois dire qu'on ne peut pas être angoissée quand à l'avenir de nos enfants...<br /> un exemple sur le site d'un ami<br /> http://crayongomme.over-blog.net/article-766223-6.html
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K
salut nina, je vais bien, j'espère que toi aussi, j'ai crée le fil mais ça ne réagis pas beaucoups, enfin voila a+ et vivement que tu reviennes
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K
c'est quand même triste de voir qu'il faut une conférence pour parler de ça, je trouve que les soultions devraient déja être au point depuis le temps, <br />
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F
d’après le PNUD (Programme des Nations Unis pour le développement), il suffirait d’une dépense annuelle de 80 milliards de dollars sur 10 ans pour garantir à tout les être humain de cette planète : <br /> <br /> <br /> - l’éducation de base <br /> <br /> <br /> <br /> - soins de santé de base <br /> <br /> <br /> <br /> - nourriture adéquate <br /> <br /> <br /> <br /> - eau potable <br /> <br /> <br /> <br /> - infrastructure sanitaire <br /> <br /> <br /> <br /> - pour les femmes, l’accès aux soins de gynécologie et d’obstétrique… <br /> <br /> <br /> <br /> (source PNUD, voir : http://hdr.undp.org/reports/global/2004/francais/ ) <br /> <br /> <br /> Comment faire pour changer ça voici, quelques propositions concrètes sur mon blog:<br /> http://alternaute.over-blog.com/<br /> <br /> Sinon j'ai laissé une réponse sur ton fil sur Camus et "l'homme révolté"<br /> <br /> <br /> <br /> Si tu t'interresses à ses questions<br /> Voici des liens intéressant:<br /> http://www.monde-diplomatique.fr/index/sujet/eau<br /> <br /> et une déclaration:<br /> http://www.monde-diplomatique.fr/2003/11/PETRELLA/10660 <br /> <br /> Les grandes proclamations des plus récents sommets internationaux (New York, Monterrey, Johannesbourg, Evian, Kyoto) sur la « priorité » de l’accès à l’eau pour les 1 200 millions d’humains qui en sont privés n’ont débouché sur aucune mise en oeuvre sérieuse. Quant aux multinationales, qui avaient fait de cette « priorité » un ingrédient de la construction de leur « image », on attend toujours d’elles le moindre financement désintéressé (1). Il revient donc aux citoyens de créer les conditions d’une mobilisation populaire en faveur d’un fonds mondial coopératif de l’eau qui devrait être créé et financé de la manière suivante :<br /> <br /> 1. ­ Par la fiscalité générale, grâce à l’affectation de 0,01 % du produit intérieur brut (PIB) des pays membres de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), estimé à environ 33 000 milliards de dollars. Rentrées : plus de 3 milliards de dollars par an.<br /> <br /> 2. ­ Par une fiscalité spécifiquement conçue pour l’eau, et prenant la forme de 3 « centimes » :<br /> <br /> ­ le « centime de la paix » : un centime par dollar dépensé pour l’armement, ce qui se traduirait par environ 9 milliards de dollars de recettes par an ;<br /> <br /> ­ le « centime pour une autre consommation » : un centime d’euro serait prélevé sur chaque bouteille d’eau minérale vendue. Dans tous les pays, en effet, l’eau est de propriété publique, mais sa gestion a été transférée au capital privé ;<br /> <br /> ­ le « centime de la solidarité » : un centime d’euro serait perçu sur chaque mètre cube d’eau potable consommé. Cette mesure, déjà en vigueur dans la région Toscane en Italie, dégagerait environ 1 million d’euros de recettes.<br /> <br /> 3. ­ Par l’annulation immédiate de la dette publique des pays les plus pauvres et les plus endettés.<br /> <br /> 4. ­ Par la création de caisses d’épargne coopératives locales, nationales, internationales et mondiales chargées de collecter l’épargne. L’eau est, de toute évidence, le domaine à partir duquel des expériences innovatrices pourraient être promues, développées et généralisées. Il s’agirait, mutatis mutandis, de faire grandir en Afrique, en Asie, en Amérique latine, ainsi que dans les pays développés, de nouvelles formes d’instruments financiers comparables à ce que fut le Mouvement des caisses populaires Desjardins au Québec dans les années 1960 à 1980, à la gestion coopérative réalisée dans la ville Curitiba au Brésil, aux mutualités ouvrières et paysannes du XIXe siècle en Europe, et aux coopératives de consommation comme les « coop » actuelles en Italie, pour se limiter à quelques exemples.<br /> <br /> 5. ­ Par les économies réalisées, au Nord comme au Sud, par une gestion efficace des infrastructures existantes.<br /> <br /> Dans une première phase transitoire, le fonds mondial coopératif de l’eau devrait être placé sous l’égide d’un Conseil de sécurité économique et financière à créer dans le cadre actuel des Nations unies. A plus long terme, il devrait être géré sous la responsabilité d’une Autorité mondiale de l’eau, partie intégrante de l’Organisation mondiale du développement humain et social destinée à incorporer et remplacer l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), l’Organisation internationale du travail (OIT), l’Organisation mondiale du commerce (OMC) et l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco).<br /> <br /> Nul besoin d’attendre ces changements radicaux du système institutionnel mondial pour faire avancer la réalisation du droit à l’eau pour tous avant 2020. Le fonds peut en effet être mis en place dès aujourd’hui, sans qu’il soit nécessaire de signer une convention internationale. Des caisses d’épargne coopératives, des fonds mutuels, des banques coopératives, des collectivités locales peuvent dès à présent en prendre l’initiative.<br /> <br /> Le Forum social européen de Paris/Saint-Denis/Bobigny/Ivry pourrait fournir l’occasion de constituer le premier pilier de ce fonds par la mise sur pied d’un fonds citoyen pour l’eau. Le 10 décembre, à Rome, une soixantaine de parlementaires, d’élus locaux et de représentants de mouvements sociaux du monde entier se rencontreront pour proclamer « l’accès à l’eau, bien commun et droit humain, universel, individuel et imprescriptible ».<br />
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