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Livre d'Or

Résultats Concours de poésie

Le grand gagnant est

Ruby

et pour le concours junior

Kailla

30 août 2005 2 30 /08 /août /2005 00:00

L'évacuation de gaza est-elle un vrai plan pour la paix?

Tel est l'enjeu qui résonne désormais aux alentours de la Méditerrannée...

Israel occupe la bande de Gaza depuis 1967, or malgré les apparences, le retrait de Gaza annoncé par Ariel Sharon n’est pas un pas vers la fin de cette occupation.

Et ce, pour plusieurs raisons: le mur de séparation en construction, par exemple. Mordechaï Vanunu, l'homme qui a passé une partie de sa vie en prison pour avoir révélé qu’Israël possédait des bombes nucléaires déclare ceci: "Ici, à Jérusalem, les choses ne sont jamais allées aussi mal. On ne fera pas la paix sans détruire le mur. Tout le monde doit comprendre que la clef du problème est en Cisjordanie."

Deuxièmement, même s'il est vrai que quelque 2.000 maisons de colons sont promises à la destruction dans la bande de Gaza,  6.400 nouvelles constructions pour colons sont annoncées en Cisjordanie. De plus s'il y a 7.000 colons à Gaza, la Cisjordanie en compte 400.000.
Sharon déclare que les blocs de colonies de la Cisjordanie seront reliés à Jérusalem, qu'il ne discutera pas de Jérusalem (considéré comme «entièrement et pour l'éternité» israélien), ni du droit au retour des réfugiés palestiniens. Il affirme avoir reçu une lettre de Bush en avril 2004 dans laquelle ce dernier aurait admis que les colonies de Cisjordanie resteraient sous souveraineté israélienne.

Donc, pour obtenir la paix, il faudra bien plus que ce retrait.

L'Autorité palestinienne est prête à signer la paix avec Israël s'il accepte un Etat palestinien sur les seuls «territoires occupés» (ceux occupés en 1967: moins de 6.000 km2, 22% de la Palestine historique) avec Jérusalem-Est comme capitale et le droit au retour des réfugiés palestiniens conformément à la résolution 194 de l'Onu. Or, comme nous venons de le voir, Israel ne cèdera jamais une partie de Jérusalem.

Quelle solution?

Illan Pappe, professeur israélien d'histoire à l'université de Haïfa, écrit: «La seule base de réconciliation entre Juifs et Palestiniens est qu'ils aient les mêmes droits dans un Etat. C'est le seul moyen. C'est peut-être un très long chemin. Peut-être faudra-t-il passer par plusieurs étapes. Mais sans cela, le conflit continuera. Il n'y aura une possibilité de réconciliation que lorsque l'occupation s'arrêtera et que la société civile israélienne sera libérée de l'idéologie sioniste.»

Merci au Monde, à Stop Usa et à Humanité pour ces informations.

 
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20 août 2005 6 20 /08 /août /2005 00:00

Merci à Jean pour ce sujet, duquel moi non plus je ne connaissais rien du tout, voilà pour le début des informations:

Le Nigeria

             

Voici l'avis de Jean

130 millions d'habitants (le plus peuplé d'afrique),

Le pays se compose d'une très grande superficie (923 768 km²); du côté des croyances, les musulmans sont installés au nord et les chretiens au sud. La messe se passe tous les dimanches et Dieu a une place plus qu'importante, on le met à toutes les sauces.

On y parle le plus communément le pidgin creole anglo saxon qui varie un peu entre les éthnies et les pays.

La quête du pouvoir: président fédéral, gouverneur des états, armée, leader religieux, rois des éthnies "communautés" ... beaucoup de gens pour un seul trône.

Les nigerians sont travailleurs, aiment l'argent, ils sont tres intelligent, ce sont de fins commerciaux (on les trouve dans le monde entier en train de monter des business meme si on en parle peu), peuvent être patients, plein d'humour, amicaux mais aussi irritables et comédiens, la situation degénère vite quand ils sont en groupe et avec des armes!

En musique on connait les grands Sade, Keziah Jones, Femi Kuti...

En littérature: Ike Oguine, par exemple, avec Le conte du squatter

Informations livrées par le Monde Diplomatique: 

La condamnation à la lapidation d’une jeune femme accusée d’« adultère », au printemps 2003, a fait du Nigeria un pays symbole de l’islam intégriste en Afrique. Après le retour à la démocratie, en 1998, l’irruption de la loi islamique dans le nord du pays reflète surtout la réaction de populations paupérisées qui ne bénéficient pas de la rente pétrolière. Le second mandat du président Olusegun Obasanjo, réélu en avril 2003, s’ouvre sur une crise identitaire et économique, aggravée de tensions avec les Etats-Unis, qui reprochent au pays son opposition à la guerre en Irak et convoitent son pétrole.

 

 

L'Encyclopédie de l'Agora nous donne un bref apperçu de la situation:

À l'aube de l'an 2000, la Fédération nigériane constitue une entité artificielle, résultat hétérogène des décisions du colonisateur britannique. Elle recouvre des territoires fortement contrastés et regroupe des ethnies culturellement antagonistes et historiquement rivales, dont les dissensions sont aujourd'hui avivées par des tensions sociales et religieuses renforcées.

Dix ans à peine après l'Indépendance de 1960, la découverte de
ressources pétrolières considérables a profondément modifié la structure économique, sociale et politique d'un Etat récent et non encore consolidé, et fait du Nigeria un "partenaire incontournable" des économies développées.

En quarante années d'existence, l'Etat nigérian aura connu trente années de régimes militaires divers, une dizaine de coups d'Etat, une demi-douzaine de transitions interrompues vers la démocratie, neuf années de gouvernement civil, et trois républiques désormais défuntes. La quatrième vient de voir le jour, avec l'élection, en février 1999, d'Olusegun Obasanjo, général à la retraite.

Campé sur un carrefour géographique stratégique, regroupant le cinquième de la population du continent africain, 6ème producteur mondial de pétrole, le Nigeria constitue néanmoins désormais, malgré une instabilité consubstantielle, une des toutes premières puissances du sous-continent africain

 
 
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7 août 2005 7 07 /08 /août /2005 00:00

La russie et la tchétchénie

Un grand nombre de gens ignorent ce qui se passe actuellement en tchétchénie. Sous quelques angles, on compare souvent ce conflit avec le conflit israelo-palestinien; en effet, dans ce conflit aussi, on voit l'opposition de deux religions (dont la religion musulmane) et l'apparition d'attentats qui font règner la terreur en Russie. Un différence flagrante pourtant entre ces deux conflits: le conflit tchétchène est peu médiatisé. En effet, la Russie joue de son pouvoir pour étouffer cette guerre, qui fait pourtant de nombreux ravages, ne fût-ce qu'en terme de vies humaines.

Le conflit, en lui-même, est très difficile à expliquer. Il remonte à de nombreuses années et plusieurs étapes se sont succédes avant d'arriver à la situation d'aujourd'hui. Ne voulant pas prendre part dans ce dialogue, car avant tout c'est un sujet très délicat et critique, je préfère tout simplement vous informer sur le sujet. En deux étapes particulièrement: la première de vous renvoyer à certains articles très clairs, même pour les personnes qui ne savent rien de ce conflit, et la seconde, si cette étude vous intéresse particulièrement, dans laquelle je vous renvoie à une bibliographie très pertinente.

Voici les articles en ligne que je vous recommande:

La tchétchénie: http://fr.wikipedia.org/wiki/Tch%C3%A9tch%C3%A9nie

Le conflit en bref: http://www.espace-citoyen.net/article.php3?id_article=526

Pour une chronlogie: http://www.monde-diplomatique.fr/2003/06/A/10227

 

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